Immobilier : un marché réajusté à Paris
C’’est devenu un grand rendez-vous avec les médias. Comme à chaque début d’année, Laurent Vimont, Président de Century 21 France, a tenu la première de deux conférences de presse annuelles le 6 janvier dernier.
Au programme, les résultats de l’année écoulée région par région : prix moyen au m² bien sûr mais aussi analyse du marché, typologie des acheteurs et perspectives d’évolution. Bref, il s’agissait pour notre réseau de donner la « température » du marché immobilier français, tel que nos agences l’on vécu en 2013.
Bon à savoir : les chiffres divulgués sont basés sur les compromis de vente signés, ce qui ls rend fiables car proches de ceux donnés par les notaires et reposant sur les actes authentiques de vente.
Le marché parisien en 2013
Comme nous l’avions prévu, les prix du marché ont légèrement fléchi (-3,9% en moyenne), et c’est une grande première, même si cette baisse n’est pas aussi significative que l’avaient annoncé certains, et espéré d’autres. Malgré tout, ce fléchissement a conduit nombre de projets à se concrétiser, d’autant que les taux d’intérêt sont demeurés toute l’année historiquement bas.
Bref, cette inversion de la tendance haussière qui avait sévi ces dernières années a été favorable aux acquéreurs. Ceux-ci restent majoritairement issus des professions de cadres supérieurs ou libérales mais il est intéressant de noter que la part des acquéreurs âgés de 30 à 40 ans et cadres moyens a fait une belle progression (+14%). En revanche, les investisseurs et secundo-accédants (40/50 ans) bloquent : les premiers en raison des conditions fiscales et des incertitudes liées à la loi Duflot, et les seconds car ils refusent souvent de revoir les conditions de vente de leur bien avant d’en acquérir un autre.
Que penser de 2014 ?
L’année 2014 s’ouvre sur un marché dont le dynamisme dépendra beaucoup de facteurs extérieurs. En effet, même si les impératifs de logement soutiennent la demande de candidats à l’acquisition toujours attachés à la Pierre, ceux-ci prennent leur temps : celui de visiter nombre de biens, celui de la réflexion, et de la négociation. Les incertitudes économiques et le climat général y sont pour beaucoup. En 2014, le marché dépendra également beaucoup de l’évolution des taux. Car une remontée pourrait remettre durement en cause cet équilibre fragile.
Pour les acquéreurs motivés, il n’y a donc pas lieu d’attendre davantage.
Nous vous renouvelons nos vœux d’une année 2014 propice à la réalisation de vos projets !